Lebatteur, qui avait fêté ses 80 ans en juin, était membre des Rolling Stones depuis 1963. Avec le leader Mick Jagger et le guitariste Keith Richards, Charlie Watts faisait partie des plus anciens membres du célèbre groupe de rock, qui a vu défiler Mick Taylor, Ronnie Wood ou encore Bill Wyman. Avec son visage impassible et son talent unanimement reconnu en matière
CharlieWatts devient membre officiel des Rolling Stones le 2 février 1963. Il ne fait pas partie du groupe de départ. À la naissance des Stones, en 1962, le
Pourleur premier concert de retour après la crise du COVID-19 de Mick Jagger, les Rolling Stones ont interprété « Gimme Shelter » avec la chanteuse de gospel Chanel Haynes. Les légendaires rockers se sont produits à Milan, en Italie, mardi 21 juin, pour un concert de 19 chansons dans le cadre de leur tournée britannique et européenne « SIXTY ».
Lestrois membres restants des Rolling Stones ont rendu hommage mercredi au batteur de leur légendaire groupe de rock, Charlie Watts, mort la veille à 80 ans. Consulter lapresse.ca. À propos de
Lesmembres du groupe Depeche Mode sont en deuil depuis le 26 mai. Comme l’a dévoilé le magazine Rolling Stones , le claviériste et bassiste Andrew Fletcher est
Lesmembres du groupe d'hommage Rolling Stones, Rolling Stoned, David Farren (à gauche, qui joue comme Keith Richards) et Michele Austin (comme Brian Jones) protestent à l'extérieur de la Chambre des communes, au sujet des plans du gouvernement pour autoriser tous les musiciens qui produisent de la musique live. * le projet de loi sur les licences exigera que les sites en
. On les croit mûrs pour la retraite, mais les Rolling Stones ne l'entendent pas ainsi. Jagger, Richards et compagnie font un autre tour de piste pour célébrer leurs 50 ans de vie commune tout en arrondissant leurs fins de mois. It's only rock'n'roll, comme ils disent. Mis à jour le 3 juin 2013 En 1972, j'ai fait la queue toute la nuit devant le Forum pour acheter mon premier billet de spectacle des Rolling Stones. Sept dollars et des poussières. Ce n'est donc pas d'hier que les Stones exigent des prix exorbitants. La business du rock, c'est un peu eux qui l'ont inventée, avec des complices qui se nommaient Bill Graham et Michael Cohl. Le mois dernier, le magazine Rolling Stone nous a appris qu'un prochain coffret des Stones, Brussels Affair, se vendrait autour de 750$. Une affaire de rien pour le vinyle d'un spectacle de 1973 dans la capitale belge, un beau livre abondamment illustré, une lithographie et, en prime, une montre. D'autres objets de collection du même genre suivront. Cette année pourtant, la réalité économique semble rattraper les vénérables garnements du rock. Les spectacles nord-américains de leur mini-tournée 50 & Counting - 18 spectacles dans 11 villes, pour les Stones, ce n'est rien - n'affichent pas tous complet. À Montréal, où le groupe et son producteur américain AEG louent la salle, il reste encore des billets, mais pas des masses et uniquement parmi les plus chers 635$, nous dit-on du bout des lèvres. Et comme la faune friquée du Grand Prix de Formule 1 sera en ville ce week-end-là , il n'est pas du tout impossible que le Centre Bell soit plein à craquer le 9 juin au soir. Les noces d'or Avant chacun des spectacles de la tournée 50 & Counting, les fans ont droit à un petit film à la gloire du plus durable des groupes rock. Des badauds disent à la caméra comment les Stones ont changé leur vie, des vedettes aussi, dont Johnny Depp, Iggy Pop, Pete Townshend et Cate Blanchett qui leur envie leur taille d'adolescent. Il est tout à fait légitime de célébrer les 50 ans d'un groupe rock, un anniversaire hautement improbable quand ils ont uni leurs forces en 1962. Le film Shine a Light, réalisé par Martin Scorsese en 2006, nous montre un jeune Jagger dont le groupe existe depuis à peine deux ans réfléchissant à voix haute sur son avenir. Je pense qu'on est bien en selle pour au moins une troisième année», dit-il le plus sérieusement du monde. En 1972, le ton a changé. Dick Cavett lui demande s'il se voit faire la même chose à 60 ans et Mick-les-babines lui répond, suave Oui, sans aucun doute.» Jagger aura 70 ans le 26 juillet; Richards, le 18 décembre. Le problème des Stones en 2013, ce n'est pas tant leur âge que l'impression tenace que d'une tournée à l'autre, ils rebrassent toujours le même répertoire. Ils en sont conscients, bien sûr. Ce n'est pas un hasard si dans le concert filmé par Scorsese, ils jouent une demi-douzaine de chansons moins prévisibles. C'est aussi pour briser la routine qu'ils invitent les spectateurs de leur tournée actuelle à voter en ligne pour une chanson qu'ils veulent entendre. À Toronto, samedi dernier, c'était Street Fighting Man. Bon choix. Les Stones ont également un invité-surprise à chaque spectacle. À Toronto, le duo de Jagger avec Carrie Underwood pendant It's Only Rock'n'Roll fut un coup d'épée dans l'eau, tellement la chanteuse country américaine paraissait intimidée aux côtés du vieux routier. Rien à voir avec Lady Gaga qui, le 15 décembre dernier au New Jersey, avait fait paraître tout petit le maître showman pendant Gimme Shelter. Imaginez un instant l'indifférence dans laquelle serait accueillie Carrie Underwood au Centre Bell. C'est Nanette qu'il nous faudrait ou, rêvons un peu, Céline Dion. À moins que les Stones ne recrutent Arcade Fire comme Springsteen l'avait fait à Ottawa en 2007. Franchement impressionnants Il y a tout de même matière à se réjouir dans ce spectacle des Stones. Samedi dernier, des spectateurs de tous les âges sont restés debout de la toute première chanson, Get Off of My Cloud, jusqu'à l'ultime rappel, I Can't Get No Satisfaction. Mick Jagger est toujours l'infatigable meneur de jeu qui sautille et grimace pendant deux heures. Il lui arrive d'en beurrer un peu épais, mais on peut toujours compter sur lui pour donner un spectacle digne de ce nom. La bonne nouvelle, c'est que Keith Richards s'investit pleinement, lui qui, à ses dernières présences au Centre Bell, immédiatement après le congé des Fêtes, donnait l'impression de souffrir de narcolepsie. Cette fois, les Stones arrivent à Montréal avec une douzaine de spectacles dans le corps et ça paraît. Par moments, ils sont franchement impressionnants. Le duo de Jagger et Lisa Fischer dans Gimme Shelter est un grand cru comme le sont tous ces moments d'étroite complicité entre les guitaristes Keith Richards et Ronnie Wood, l'un intense et brut, l'autre coulant à souhait. Et You Can't Always Get What You Want, avec la participation d'une chorale d'école secondaire, est un moment d'émotion pure. Mais le morceau d'anthologie de ce spectacle, celui qui n'a pas de prix, c'est quand le guitariste Mick Taylor vient jouer Midnight Rambler avec ses compagnons de jeunesse, dont un Jagger survolté à l'harmonica. Les gars improvisent, s'observent et sourient de bonheur. Dans des moments comme celui-là , les Rolling Stones peuvent encore prétendre au titre de meilleur groupe de l'histoire du rock. _________________________________________________________________________________________ LES ROLLING STONES, AU CENTRE BELL, LE 9 JUIN
C'était un 16 avril, en 1971. Ce jour là , Mick, Keith et les autres rajoutaient une ligne dans la grande histoire du rock en publiant un titre qui, 50 ans après, n'a pas pris une ride. Voici l'histoire d'un morceau plus jeune que l'âge des membres du M04 16Meilleur single de l'histoire du meilleur album des Rolling Stones ? A l'occasion de l'anniversaire de Brown Sugar, la question est posée. Si l'on aura sérieusement du mal à y répondre - le titre rivalisant avec des goldies comme Paint it black, Satisfaction ou Sympathy for the devil - n'en reste pas moins qu'il a permis au groupe de faire une entrée fracassante dans les années 70, période de débauche complète pour le groupe alors à son apogée. Le 16 avril 1971, Brown Sugar est le premier titre du monumental, qui sortia une semaine plus tard, avec notamment sa célèbre pochette zippée idée d'Andy Warhol venant rappeler que Mick Jagger, 28 ans à l'époque, en a encore sous la pédale comprenne qui pourra. Et doublement d'ailleurs, puisque étonnamment, c'est lui qui signe le riff de ce titre passé à la postérité, et dont on se demande 50 ans plus tard de quoi il parle vraiment. Des drogues, des femmes ? Un peu des le temps, on l'a oublié mais les Stones de 1971 font un peu le même effet que les rappeurs de 2021, niveau polémique des paroles s'entend. A sa sortie, Brown Sugar fait beaucoup parler, et c'est peu de le dire. Outre le saxophone fou de Bobby Keys et le refrain imparable, ce sont surtout les paroles qui choquent les petits bourgeois viol, sexe interracial, esclavage sadomasochime et bien sûr héroïne la drogue est alors surnommée brown sugar, tout y passe et c'est là tout l'art de Jagger dans son songwriting dissimuler plusieurs niveaux de lecture pour laisser chacun faire sa propre interprétation du titre. Forcément, ça ne rate pas. Le premier titre publié depuis que les Stones ont claqué la porte de Decca Records monte rapidement en haut des charts au fur et à mesure que les gens s'interrogent sur le sens de cette chanson à la fois rock, engagée et surtout suintant le sexe. Ce qu'on sait, avec le recul, c'est que le titre aurait dû initialement s'appeler Black pussy; mais Jagger se ravisera finalement, jugeant le choix un peu trop rentre-dedans sic. Quant au reste, les avis divergent. La source d'inspiration du titre serait la magnifique Claudia Lennear, l'une des choristes noires d'Ike et Tina Turner; d'autres citent la chanteuse Marsha Hunt, avec qui Mick aura discrètement une fille. Dans les deux cas, il s'agit d'une histoire associant critique de l'ancien esclavage "Gold coast slave ship bound for cotton fields / Sold in a market down in New Orleans", de métissage olé olé "Brown sugar How come you taste so good ?", voire d'incitations limites sur l'âge légal "Brown sugar / Just like a young girl should". qu'il en soit, Brown Sugar reste l'une des plus belles déclarations d'amour à la musique noire américaine elle a été enregistrée au studio Muscle Shoals, en Alabama et elle a, sans transition, rapporté pas mal d'argent aux Anglais. On la retrouve notamment sur une synchro pub pour Pepsi, à découvrir ci-dessous. Pour conclure, on rajoutera qu'il existe une version alternative publiée en 2015 avec Clapton à la guitare. La légende raconte que la session fut l'occasion de tester Eric avec pour objectif de l'engager dans le groupe; une mission que l'Anglais rata complètement en donnant l'impression de jouer littéralement à côté du groupe. On connait la suite de l'histoire; c'est finalement Mick Taylor qui gagnera la partie, avant de laisser sa place à un certain Ron Wood, devenu depuis une brique solide dans ce groupe de pierres qui, même 50 ans après, roulent lire aussi
Archives MUSIQUE Considéré comme le plus grande groupe de rock'n'roll du monde », les Rolling Stones effectuent leur dix-septième tournée mondiale en trente ans de carrière. Mick Jagger, Keith Richards et les autres membres du groupe devaient se produire, les 30 juin et 1er juillet, à l'hippodrome de Longchamp, puis à Montpellier, le 27 juillet. A COLOGNE, mardi 20 juin, le groupe a donné un concert devant soixante-dix mille personnes. Les amateurs français à leur tour vont pouvoir découvrir un décor gigantesque où les rockers semblent des lilliputiens, un écran géant qui permet au public de voir des musiciens qui ont toujours su soigner leur image. L'ORGANISATION de cette tournée Voodoo Lounge », qui emploie des centaines de personnes, est au niveau des intérêts commerciaux, sans précédents dans l'industrie du rock. Elle devrait rapporter 1,5 milliards de francs. Article réservé aux abonnés Pour les organisateurs de concerts et de festivals, l'été du rock s'annonce morose. Les ventes de billets, dit-on, stagnent dangereusement, même pour les vedettes les plus huppées. Malgré ou à cause de cela, plus de 170 000 personnes se déplaceront à l'hippodrome de Longchamp, les 30 juin et 1er juillet pour célébrer les Rolling Stones. Le groupe donnera ensuite un concert le 27 juillet à Montpellier. En 1994,e la partie américaine de cette tournée mondiale leur dix-septième en trente ans de carrière a suscité un tel engouement qu'elle leur a permis d'engranger des gains records. On peut se demander ce qui pousse à admirer aujourd'hui ce club de milliardaires dispersés aux quatre coins de la planète, hommes d'affaires réunis une fois tous les cinq ans pour incarner le plus grand groupe de rock'n'roll du monde ». Doit-on s'incliner devant l'opiniâtreté de musiciens ayant résisté à la gloire des années 60, aux excès des années 70, à la déchéance artistique des années 80 quand, se parodiant jusqu'à l'écoeurement, ils enregistrèrent une poignée de disques indignes ? Ne devrait-on pas, une bonne fois pour toutes, refuser de payer une fortune les places oscillent, à Paris, entre 250 et 740 francs pour trop souvent se contenter de regarder un écran de télévision dans un stade ? Et pourtant on y retourne. Sans doute parce qu'au début des années 90, l'album Steel Wheels a vu le couple infernal Mick Jagger-Keith Richards se rabibocher après dix ans de brouilles. Pour la première fois depuis Some Girls 1976, les petits éclairs semblaient plus nombreux que les douches froides. La tournée Urban Jungle qui suivit a fait aussi office d'oeuvre expiatoire, édifiant un spectaculaire mausolée à la mémoire de leurs anciennes chansons. A l'été 1994, Voodoo Lounge, leur vingt-troisième album, s'affirmait meilleur encore, porté par des saveurs mélodiques longtemps oubliées. Le départ à la retraite de leur bassiste, Bill Wyman, donnait apparemment un petit coup de fouet à l'entreprise. LE STOCK DES HYMNES Le concert donné par les Rolling Stones, mardi 20 juin au Mungersdorfer Stadium de Cologne, donne un aperçu de ce qui attend les fans parisiens. La scène, colossal échafaudage d'aluminium, évoque un vaisseau spatial. Dressée comme un serpent, l'immense tour d'éclairage semble garantir aux 70 000 spectateurs allemands que, même au plus haut des gradins, ils en auront pour leur 150 DM près de 500 francs. Mais arrivera-t-on à communier avec ces rockers lilliputiens ? 20 h 45. La tête du serpent crache une gerbe de flammes. Mick Jagger, redingote rouge à liseré jaune, salue d'une gracieuse révérence pendant que Charlie Watts martèle sèchement le rythme tribal inspiré de Bo Diddley, qu'ils greffèrent en 1964 sur Not Fade Away, un de leurs premiers tubes. Cette profession de foi nerveuse ne pas disparaître», trente ans après, dévoile une tranchante simplicité. La lumière du jour, très présente en cette veille d'été, émousse le début du concert. Si le clin d'oeil rétro d'It's All Over Now secoue la foule, Live With Me, titre mineur tiré de Let It Bleed et le récent Sparks Will Fly font peu d'étincelles. Il est temps de puiser dans le stock des hymnes stoniens. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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Publié le 25/08/2021 à 1202, Mis à jour le 25/08/2021 à 1511 Les Rolling Stones en 1967. Le batteur Charlie Watts, décédé mardi à l'âge de 80 ans, se trouve à gauche, à côté du chanteur Mick Jagger. Alamy/ABACA Un temps rival des Beatles, le groupe londonien formé en 1962, et rejoint en 1963 par le batteur Charlie Watts décédé ce mardi, est devenu en plus d'un demi-siècle la formation de tous les sont à la fois les plus mauvais et les plus vénérables garçons du rock. Nés dans le sillage de la vague rock and roll britannique du début des années 1960, les Rolling Stones se sont formés en 1962 dans un appartement misérable de Londres. Initialement composée de trois copains passionnés de blues, la formation est rejointe dès 1963 par le batteur Charlie Watts décédé mardi, à l'âge de 80 ans. Près de six décennies plus tard, ils sont devenus le plus grand groupe de rock du XXe siècle encore en activité. Voici un aperçu de leur histoire en 5 102 là où tout a commencéUn deux-pièces miteux dans l'ouest de Londres, des cigarettes, deux matelas à même le sol, des champignons poussant dans la vaisselle sale... c'est là , au 102 Edith Grove, entre les vinyles de Chuck Berry et de Muddy Waters et les chaussettes sales que les Stones se sont formés en 1962. Désormais rattachée au quartier huppé de Chelsea, la première coloc' du groupe - un endroit dégoûtant, qui sent mauvais» pour Mick Jagger, une porcherie» selon Keith Richards - a été reconstituée le temps d'une exposition à la Saatchi Gallery, à Londres en Rolling Stones vers le début de 1962. Charlie Watts ne rejoindra la formation que l'année suivante. Imago/LeemageÀ lire aussiQuand Keith Richards croisait le fer avec Mick JaggerAu moins 13 membresSi Mick Jagger a très vite incarné la tête d'affiche du groupe, les Stones ont évolué au gré des allées et venues de ses membres. Tout commence autour de trois gars de banlieue Jagger, Keith Richards et Brian Jones. Bientôt Bill Wyman les rejoint et Charlie Watts, le batteur de jazz tant convoité, finit par se laisser convaincre de jouer avec eux. Ian Stewart, le pianiste jugé trop costaud» par le manager Andy Oldham, est écarté de la scène en 1963. Il continuera de s'occuper des 1969, Brian Jones drogué et erratique sort du groupe. Il se noie peu après, dans sa piscine, à l'âge fatidique de 27 ans. Mick Taylor le remplace. Puis en 1975, c'est Ronnie Wood qui prend sa place à la guitare. Aujourd'hui, depuis le décès de Charlie Watts ce mardi, le groupe ne compte plus que Mick Jagger, Keith Richards et Ronnie lire aussiLiving in a Ghost Town, le nouveau morceau des Rolling Stones en plein confinementÀ VOIR AUSSI - Charlie Watts le batteur des Rolling Stones est mort à 80 ansPresque 60 ans de scèneLes Stones, qui montent sur scène pour la première fois le 12 juillet 1962, font leurs débuts pendant les entractes dans les pubs enfumés de l'ouest londonien, où le rock commence à supplanter le jazz. Presque soixante ans plus tard, ils sont un des plus anciens groupes de rock encore en activité, préférant les lucratives tournées - 117 millions de dollars de recettes en 2018, selon Forbes -, au travail en studio.Prendre ma retraite, moi ? Qu'est-ce que je ferais ? Tondre la pelouse ?», déclarait Charlie Watts au Times en 2017, au diapason des autres membres du groupe. C'est pourtant sans lui, avant son décès, que les Stones devaient aborder leur prochaine tournée américaine, prévue pour l' Rolling Stones en concert à Twickenham, le 19 juin 2018. Alamy/ABACA23 albumsLes Stones ont publié 23 albums studio au Royaume-Uni 25 aux États-Unis, depuis leur premier opus éponyme en 1964. Leurs ventes cumulées sont aujourd'hui estimées à plus de 200 millions à travers le monde. De 1968 à 1972, les Stones atteignent leur pic de créativité, enregistrant quatre albums devenus des classiques du rock Beggars Banquet 1968, Let it Bleed 1969, Sticky Fingers 1971 et le double album Exile on Main Street, dont l'enregistrement mouvementé à la villa Nellcôte, dans le sud de la France, est lui-même entré dans la légende du groupe n'a cependant plus enregistré d'album de compositions originales depuis A Bigger Bang, en 2005. Le dernier en date, Blue and Lonesome, publié en 2016, est composé de reprises de standards du lire aussiBeatles, Rolling Stones, The Band ces albums phares de 1969Un logo pour 50 livresUne bouche pulpeuse d'où sort une langue rouge vif ce logo, l'un des plus célèbres du monde musical, est commandé pour la somme de 50 livres sterling à un étudiant designer londonien à l'occasion de la tournée européenne du groupe en 1970. Mick m'a montré une image de la déesse Kali, et c'est devenu le point de départ de notre discussion», se rappelait John Pasche en 2007. Je voulais quelque chose de rebelle et j'imagine que l'idée de la bouche m'est venue lorsque j'ai rencontré Jagger la première fois, confia-t-il au Guardian en 2008. La première chose que vous remarquez c'est la taille de sa bouche et de ses lèvres».Le dessin apparaît sur la pochette intérieure de l'album Sticky Fingers en 1970, avec en couverture, la photo de l'entrejambe zippée de Jagger conçue par Andy Warhol. Le Victoria and Albert Museum de Londres a racheté l'original en 2008 pour livres environ euros.
Le batteur des Rolling Stones, Charlie Watts, est décédé mardi à Londres à l'âge de 80 ans. Il est mort "paisiblement dans un hôpital de Londres plus tôt dans la journée, entouré de sa famille" a précisé son batteur était membre des Rolling Stones depuis 1963. Avec le leader Mick Jagger et le guitariste Keith Richards, Charlie Watts faisait partie des plus anciens membres du mythique groupe de son visage impassible et son talent unanimement reconnu en matière de rythmique binaire, il offrait sur scène un contrepoint aux déhanchements frénétiques de Mick Jagger et aux pitreries électriques des guitaristes Keith Richards et Ronnie Mick Jagger et Keith Richards, dont les différents ont été réguliers, ne semblaient s'accorder que sur leur admiration pour Charlie Watts, aussi bien pour l'homme que pour le musicien. Keith Richards surnommait Charlie Watts "the key", "la clé".Ensemble, ils ont enregistré 25 albums studio et ont parcouru des dizaines de milliers de kilomètres à travers le monde, donnant des milliers de de génieNé le 2 juin 1941 à Londres, Charlie Watts, autodidacte en batterie, avait appris à jouer à l'oreille, en regardant les joueurs dans les clubs de jazz londoniens. "Je ne suis jamais allé dans une école pour apprendre à jouer du jazz. Ce n'est pas ce que j'aime. Ce que j'aime dans le jazz, c'est l'émotion".Tout au long de sa carrière avec les Rolling Stones, celui qui tenait ses baguettes à l'envers en frappant avec le gros bout, continue en parallèle le jazz. Il enregistre plusieurs disques sous son nom avec un quintette Charlie Watts Quintet puis un dixtuor Charlie and the tentet Watts.Il a été adoubé comme le douzième meilleur batteur de tous les temps par le magazine Rolling Stones, derrière des noms tels que John Bonham, Keith Moon ou Ginger batteur a su se tenir à l'écart des régulières batailles d'égo entre Keith Richards et Mick Jagger ainsi que de leurs excès en tout genre. Toute sa vie, il est resté fidèle à sa femme, Shirley Shepherd, épousée en 1964. Après un passage à vide durant les années 1980 durant lequel il avait abusé d'alcool et de drogues, il avait réussi à se sortir de ses addictions "Je me faisais la guerre à moi-même à cette époque-là " avait-il alors déclaré au magazine Rolling a souvent qualifié la vie de rock star d'expérience éreintante et déplaisante, voire effrayante "les filles qui vous poursuivent dans la rue en criant... horrible ! Je détestais ça !" a-t-il concédé dans une interview au Guardian. Il a plus tard comparé la vie de batteur de rock comme "un croisement entre une vie d'athlète et une crise de nerf".L'écrivain Philip Norman, qui a beaucoup écrit sur les Rolling Stones, rapporte que Charlie Watts vivait "constamment dans l'espoir d'être autorisé à prendre le premier avion pour rentrer à la maison."En tournée, il dessinait chaque chambre d'hôtel dans laquelle il logeait. Il a d'ailleurs travaillé avec Mick Jagger sur certains de leurs décors scéniques les plus spectaculaires et a fourni des illustrations pour leur album "Between the Buttons" en 2004, Charlie Watts avait été soigné pour un cancer de la gorge à l'hôpital Royal Marsden de Londres, dont il s'était remis après quatre mois de lutte, dont six semaines de radiothérapie août cette année, son porte-parole avait déclaré qu'il ne participerait pas à la tournée américaine du groupe, prévue cet automne, pour des raisons médicales. Il avait alors déclaré "Pour une fois, je suis un peu à contre-temps. Je travaille dur pour me rétablir complètement mais aujourd'hui j'ai accepté les avis des experts qui me disent que cela va prendre du temps."Le monde de la musique lui rend hommageAujourd'hui le monde du rock'n roll lui fait ses adieux. Au-delà de ses comparses de toujours, les hommages de ses pairs n'ont pas tardé. Dans l'univers tumultueux et extrêmement compétitif du rock and roll, Charlie Watts a su, en effet, se faire peu d'ennemis...Les musiciens qui l'ont côtoyé ont été nombreux à réagir, tel Kenney Jones, batteur des Smalles Faces, Faces puis des Who à la mort de Keith Moon, Peter Townshend des Who qui rapporte justement que Charlie Watts avait pleuré à l'enterrement de Keith Moon. Ou encore Brian Wilson et bien sûr Ringo Starr, batteur des Beatles et Paul McCartney.“Charlie Watts était le batteur ultime” a aussi déclaré Elton John.
rolling stones age des membres du groupe