AUTANTEN EMPORTE LE VENT — (2020) Streaming VF Film COMPLET En Français [HD 4K]Regarder le film complet ( https:/  AJÁNLÓ . 16:40 2020. 06. 17. AUTANT EN EMPORTE LE VENT (2020) Streaming Vidéo Complet (VF) Complète En Français Avec Une [Qualité HD] AUTANT EN EMPORTE LE VENT (2020) Streaming Vidéo Complet (VF) Complète En Retrouvezles actualités, news et dossiers du film Autant en emporte le vent notamment Autant en emporte le vent : Olivia de Havilland, la dernière légende d'Hollywood est décédée - Début Racisme: ces oeuvres cinématographiques qui ont créé la controverse. "Autant en emporte le vent" a été temporairement enlevé de la plateforme de streaming de HBO. Avant lui, d'autres films Regardezla bande annonce du film Autant en emporte le vent (Autant en emporte le vent Bande-annonce VF). Autant en emporte le vent, un film de Victor Fleming et George Cukor Autanten emporte le vent Ketty, la descendante de Scarlett O'Hara se souvient de la terre de ses ancêtres. Elle en raconte l'histoire : Les premiers cris de révolte grondent, le Nord et le Sud s’opposent sur la qu estion de l'esclavage et de l'exploitation de l'homme noir. La guerre de Sécession est déclarée. Cependant, au milieu de l Cest dans Autant en emporte le vent de Victor Remariée au journaliste français Pierre Galante en 1955, dont elle avait divorcé en 1979, l'actrice vivait à Paris depuis le milieu des . Autant en emporte le vent, de Victor Flemming, avec Vivien Leigh et Clark Gable. Collection Christophel via AFP Autant en emporte le vent, qualifié par certains historiens de révisionniste, a été retiré provisoirement de la plateforme de streaming HBO Max, en plein mouvement de protestation contre le racisme et les violences policières visant les Noirs aux Etats-Unis. LIRE AUSSI >> Les éditions Gallmeister offrent une deuxième vie à "Autant en emporte le vent" Le long-métrage fleuve 3h58 sorti en 1939 est considéré par de nombreux universitaires comme l'instrument le plus ambitieux et efficace du révisionnisme sudiste. Il présente notamment une version romantique du Sud et une vision très édulcorée de l'esclavage, avec notamment du personnel de maison dépeint comme satisfait de son sort et traité comme des employés ordinaires. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Cette réinterprétation d'une période sombre de l'histoire américaine est l'oeuvre de mouvements très organisés dans les anciens Etats confédérés, qui se sont attachés à montrer le Sud d'avant la guerre de Sécession sous un jour présentable. Point fondamental, l'idéologie de la "Lost Cause" cause perdue soutenait que les Etats du Sud s'étaient battus pour leur indépendance politique, menacée par le Nord, et non pour le maintien de l'esclavage, ce qui est une contre-vérité historique. Le film le plus rentable au mondeSi en chiffres bruts, Avengers Endgame, est le film qui a rapporté le plus de recettes de l'histoire du cinéma, avec 2,8 milliards de dollars, Gone With the Wind, son titre américain, reste en tête une fois prise en compte l'inflation, avec 3,44 milliards de dollars.   "Autant en emporte le vent est le produit de son époque et dépeint des préjugés racistes qui étaient communs dans la société américaine", a commenté mardi un porte-parole de HBO Max pour expliquer le retrait du long-métrage aux 8 Oscars. Pour le diffuseur, maintenir ce film dans son catalogue "sans explication et dénonciation de cette représentation aurait été irresponsable". La plateforme prévoit de remettre le film en ligne mais avec une contextualisation pour resituer l'oeuvre dans son époque. Le film sera, lui, présenté dans son intégralité, car procéder autrement reviendrait à "faire comme si ces préjugés n'avaient jamais existé", a indiqué le porte-parole. Lancée fin mai, la plateforme du groupe WarnerMedia filiale du câblo-opérateur AT&T HBO Max se pose en concurrent des géants du streaming, en premier lieu Netflix, avec un catalogue très fourni en séries et films. Le film est toujours accessible sur d'autres plateformes, notamment à la location sur Amazon. Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner La plateforme de streaming lancée fin mai a retiré de son catalogue la célèbre fresque de Victor Fleming sur la Guerre de Sécession pour son caractère raciste » et révisionniste ». C’est l’un des films les plus connus, l’un des cadors indéboulonnables du box-office, Autant en emporte le vent, fresque historique voulue et pilotée par le mogul David O. Selznick en 1939, est désormais persona non grata sur HBO Max. La plateforme vient en effet de le retirer de son catalogue pour son caractère raciste et ce, alors que l’Amérique connait une immense vague de protestation après la mort récente de l’afro-américain George Floyd par un policier blanc lors d’une arrestation à Minneapolis. Autant en emporte le vent signé Victor Fleming, couronné de dix Oscars et porté par un cast royal Vivien Leigh, Clark Gable, Olivia de Havilland... est un mélodrame historique ayant pour toile de fond la Guerre de Sécession. L’action se passe principalement dans le Sud des Etats-Unis et présente une vision jugée par beaucoup de spécialistes "idyllique" de l’esclavage avec des maîtres blancs doux et respectueux envers leur personnel » noir. "Autant en emporte le vent est le produit de son époque et dépeint des préjugés racistes qui étaient communs dans la société américaine", a justifié un porte-parole de HBO Max pour expliquer cette décision. La plateforme n’exclut pas réintégrer ce film immensément populaire dans son catalogue mais accompagné d’une présentation spécifique. Spike Lee "Autant en emporte le vent a entretenu la mentalité raciste en Amérique" On se souvient que Spike Lee avait ouvert son film BlacKkKlansman, j'ai infiltré le Ku Klu Klan 2018 par un extrait d’Autant en emporte le vent afin d’en dénoncer la portée "révisionniste". Lors d’une interview donnée à Première en marge de la sortie de son film, le cinéaste américain nous avait ainsi confié "C’est une incroyable démonstration du pouvoir des images. Autant en emporte le vent est l’un des responsables de la persistance de la mentalité raciste en Amérique. Il a totalement romantisé le Sud et l’esclavage. Pire, il a fait perdurer deux idées nocives l’une selon laquelle les Confédérés n’avaient pas vraiment perdu la guerre, l’autre qui dit que l’esclavage n’avait en fait rien à voir avec la Guerre de Sécession." Dont acte. Culture Cinéma Après une semaine de polémiques, le film controversé s'apprête à revenir sur la plateforme, précédé d'un éclairage historique. Beaucoup de bruit pour rien ? Vivien Leigh et Hattie McDaniel dans Autant en emporte le vent », sorti en 1939. © MGM / Photo12 via AFP Emporté par la tourmente, le film le plus rentable de l'histoire du cinéma s'apprête à réintégrer le catalogue de HBO Max. Sans lifting ni censure, mais avec une mise au point historique pour indiquer qu'il s'agit d'un film, donc d'une fiction, donc d'une mise en scène forcément subjective et orientée, à l'époque des années 1930 où, hélas, une grande partie de l'Amérique restait ségrégationniste…La date n'est pas encore fixée, mais le retour est bel et bien programmé, comme l'indique le quotidien USA Today, qui précise que l'introduction historique sera assurée par Jacqueline Stewart, professeur au département d'études cinématographiques et médiatiques de l'université de Chicago. Le film romance l'esclavage comme une institution bénigne et bienveillante, souligne cette universitaire afro-américaine. Autant en emporte le vent a encore un impact profond sur la façon dont le public voit le Sud d'avant-guerre et la période de reconstruction qui a suivi la guerre de Sécession ». Et d'ajouter Je fournirai une introduction plaçant le film dans ses multiples complexes historiques. Pour moi, c'est l'occasion de réfléchir à ce que les films classiques peuvent nous apprendre. »Whoopi Goldberg monte au créneauLes responsables de HBO Max avaient décidé de retirer le film la semaine dernière, alors que les États-Unis étaient secoués par de vives tensions après la mort de George Floyd, un homme noir tué par un policier blanc à Minneapolis. Autant en emporte le vent décrit des préjugés ethniques et raciaux qui ont malheureusement été monnaie courante dans la société américaine, expliquaient-ils. Nous pensions que garder ce film sans explication et dénonciation de ces représentations serait irresponsable. »Une décision qui n'a pas fait l'unanimité, loin de là, certains se félicitant de cette mise en perspective, d'autres condamnant l'opportunisme de WarnerMedia ou s'inquiétant d'une censure rétroactive sur le patrimoine culturel cinématographique. Même Whoopi Goldberg, l'une des rares actrices afro-américaines à avoir décroché un oscar, s'était montrée réservée Personnellement, je pense que si vous commencez à placer les choses dans un contexte historique, vous devrez retirer tous les films qui mettent en scène des Noirs, parce qu'ils ne nous dépeignent pas de la bonne façon… Et c'est une très longue liste de films. »À LIRE AUSSIMoix – Autant en emporte le vent », non à l'hygiénisme historique !En tête des ventes de filmsAprès une semaine de polémiques, beaucoup de bruit pour rien ? Après tout, le film est disponible sur d'autres plateformes, il passe régulièrement sur toutes les chaînes du monde sans contextualisation et va finalement revenir sur HBO dans sa version première avec un avis que le public risque de zapper en quatrième vitesse… Mais le débat aura toujours été utile pour faire comprendre qu'un film reste avant tout le produit de son époque et qu'il convient de garder un œil critique et averti sur les fictions dont nous abreuvent les plateformes sans répit. Il a permis également de poursuivre la réflexion sur la représentation des acteurs de couleur sur nos écrans, un combat qui dure depuis maintenant presque un LIRE AUSSIQuand Autant en emporte le vent » consacrait la première actrice noire à HollywoodIl a surtout mis un sacré coup de projecteur sur l'une des reliques de l'histoire de notre patrimoine cinématographique, peut-être oubliée par les plus jeunes. La publicité fut telle que le film aux dix oscars s'est rapidement hissé en tête des ventes sur les plateformes de streaming, notamment sur iTunes et Amazon Prime Video. Un comble pour HBO Max, qui a favorisé la concurrence alors qu'elle vient de se lancer sur le marché américain. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Autant en emporte le vent » bientôt de retour sur HBO 8 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point. Dans la foulée des interrogations légitimes sur la place de l’héritage sudiste au sein de la culture américaine, le film Autant en Emporte le Vent, réalisé en 1939 par Victor Fleming a été ces dernières semaines au cœur d’une polémique quant à son retrait de la plateforme HBO Max. Le long-métrage, tout comme le roman qu’il adapte, pose la question de la place de l’idéologie de la Cause Perdue dans l’historiographie de la guerre de Sécession. Une œuvre majeure et polémique représentant la nostalgie Sudiste Dans un billet, déjà ancien, j’évoque la place controversé de la guerre de Sécession dans la mémoire américaine. Ces enjeux mémoriels sont plus que d’actualité alors qu’une contestation sans précédents des inégalités raciales aux Etats-Unis à vue le jour. L’un des symboles de cette prise de conscience, est l’œuvre phare du cinéma américain des années 30, Autant en Emporte le Vent. Alors que le film était présenté sur la plateforme de streaming HBO Max, la Warner avait décidée de le retirer provisoirement le temps de le contextualiser1. Les accusations de censure ont alors fusées, alors même que le film – et l’ouvrage dont il découle – sont le produit d’une époque qu’il convient nécessairement d’expliciter aux spectateurs. Le roman est centré sur le personnage de Scarlett O’Hara, issue d’une famille aisée de planteurs géorgiens qui voit son quotidien bouleversé par le conflit entre Nord et Sud. Entre affirmation d’elle-même, histoire d’amour et fresque historique sur la guerre du point de vue sudiste, Autant en Emporte le Vent est vue par Margaret Mitchell elle même comme un roman “sur la façon dont les habitants de sa région avaient vécu la guerre civile“2. Dés le départ, le roman est tinté d’une indéniable nostalgie, celle d’un monde où le planteur blanc régnait en maître et où la vie était douce avant l’agression nordiste moralisatrice. Œuvre culturelle de référence concernant la guerre de Sécession aussi bien dans sa version filmique que littéraire, Autant en Emporte le Vent véhicule un discours mémoriel d’autant mieux transmis au spectateur qu’il est enveloppé dans une histoire romanesque et romantique. Néanmoins, elle pose un certain nombre de question quant à la véracité de cette image, ainsi que de son appropriation politique. Une œuvre au service de la Cause Perdue Défait militairement et sous occupation fédérale à partir de 1865, le Sud remporte assez rapidement une bataille mémorielle. Alors que s’ouvre la période dite de la Reconstruction, celle-ci se fait de manière chaotique. En effet, l’opposition entre le successeur d’Abraham Lincoln, assassiné à la fin de la guerre, le président Andrew Johnson relativement favorable à une réintégration rapide du Sud dans l’Union et les Républicains radicaux majoritaires au Congrès mène à une politique disparate et conflictuelle Johnson faisant face à la première procédure d’impeachment de l’histoire américaine qui échoue de justesse, embarrassée par les populations récemment émancipées3. Rapidement réintégrés dans leurs droits, les Etats du Sud vont passer du statut de traitres à l’Union à celui de victimes de l’agression Yankee. Les vétérans sudistes livrent une vision plus romantique de leur cause et de leurs combats dans les foyers et les biographies de généraux sudistes deviennent extrêmement populaires, y compris dans les Etats frontaliers entre esclavage et liberté dont le rôle dans le conflit est ambivalent Missouri, Kentucky…4. La violence sociétale du Sud l’esclavage, les lynchages est peu à peu gommée au profit d’une vision idéalisée et paternaliste parfaitement symbolisée par l’œuvre de Margaret Mitchell et son adaptation qui dépeint la tranquillité d’un Sud ravagé par le Nord. L’historiographie récente, remet en cause ce caractère binaire de la guerre de Sécession. Le Sud ne correspond pas à la vision fantasmée qu’en livre l’autrice en 1936 alors que le Nord se révèle fortement inégalitaire5. Question centrale de la dissension Nord-Sud, l’esclavage n’est pas la seule source de discorde alors que la guerre doit aussi résoudre la veille question du droit des Etats face au gouvernement fédéral. Perdue par le Sud, la Guerre se rejoue à partir des années 1870 par les visions extrêmement différentes de celle-ci entre l’agression que dénonce le Sud et la guerre juste que reconnaît le Nord. De ces visions antagonistes de la guerre de Sécession ressort une historiographie elle aussi très changeante et influencée par les sursauts de l’histoire américaine. Le conflit est présenté comme émancipateur pendant les années 1960 et la lutte pour les droits civiques avant que le documentaire événement de Ken Burns en 1990 n’en fasse une épopée nationaliste et que les historiens ne se fassent plus critiques sur son utilité à partir des années 2000. Ainsi, Autant en Emporte le Vent mérite d’être recontextualisé. Loin d’être une fable américaine intemporelle, elle est le produit de son époque et d’une certaine vision du conflit qui s’inscrit dans une bataille mémorielle encore âpre et que connaît en ce moment un nouveau rebondissement. Indéniablement encore au cœur de la mémoire collective américaine, la guerre de Sécession mérite un traitement culturel rigoureux. Dans ce contexte, le livre de Margaret Mitchell et le film qui en découle apparaissent comme des œuvres critiquables et critiquées avec raison, tant elles sont porteuses d’un discours politique sur le conflit. 1 2 Astrid de Larminat, “La Guerre de Sécession, une blessure inguérissable”, Le Figaro, jeudi 11 juin 2020. 3 David P. Currie, “The Reconstruction Congress”, University of Chicago Law Review, winter 2008, vol. 75, Issue 1, p. 383-495, 113p. Voir aussi, Ryan A. Swanson, “Andrew Johnson and His Governors An Examination of Failed Reconstruction Leadership”, Tennessee Historical Quaterly, vol. 71, n°1, Spring 2012, p. 16-45, 30 p. 4 Christopher Philipps, The Rivers Ran Backward The Civil War and the Remaking of the American Middle Border, New York, Oxford University Press, 2016. 5 Daniel W. Croft, Tamika Nunley, Christopher Phillips, Matthew E. Stanley, Gregory P. Downs, Edward L. Ayers, Civil War History, Volume 65, Number 4, December 2019, p. 373-404. Olivia de Havilland, l'inoubliable Melanie dans "Autant en emporte le vent" décédée dimanche à 104 ans à Paris, où elle résidait, était la doyenne d'Hollywood dont elle incarnait l'âge d'or des années de 80 ans plus tard, la lauréate de deux Oscars de la meilleure actrice - pour "A chacun son destin" Mitchell Leisen, 1946 et "L'héritière" William Wyle, 1949 - reste indissociable du film de Victor Fleming, aux côtés de Clark Gable et Vivien Leigh."Autant en emporte le vent", sorti en 1939, a été récemment temporairement retiré de la plate-forme de streaming HBO Max en raison de sa présentation édulcorée de l'esclavage. A Paris, le cinéma Grand Rex a annulé en juin une projection du classique à la demande du studio américain Warner, en raison de la de dix Oscars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur 1939, ce film mythique, un des plus grands succès commerciaux de l'histoire du cinéma, a valu à Olivia de Havilland une nomination pour le meilleur second rôle. Elle aurait pourtant voulu être actrice vivante de cette adaptation au grand écran du roman éponyme de Margaret Mitchell, Olivia de Havilland vivait en France depuis plus de 60 ans. Elle était la doyenne des acteurs son front haut, ses yeux de biche et ses manières distinguées, elle a été, à ses débuts dans les années 30, cantonnée à des rôles de jeunes ingénues, dans des films d'aventures au côté de l'Australo-Américain Errol Flynn, avant de parvenir à obtenir des rôles de caractère qui feront d'elle une d'origine britannique, Olivia de Havilland est née à Tokyo le 1er juillet 1916, de parents britanniques, l'actrice Lillian Fontaine, alias Lillian Augusta Ruse, et Walter de Havilland, avocat spécialisé dans les HavillandElle a pour soeur cadette de 15 mois et rivale depuis toujours, l'actrice Joan Fontaine décédée en 2013, l'inoubliable Rebecca d'Alfred Hitchcock, également lauréate de l'Oscar de la meilleure actrice, pour son rôle dans "Soupçons" d'Hitchcock 1942.Leurs relations, marquées par une rivalité affective et professionnelle extrême, leur ont valu le qualificatif de "soeurs-ennemies" du cinéma, irrémédiablement fâchées jusqu'au décès même de Joan Fontaine, à Carmel Californie.En 2017, Olivia de Havilland était même allée jusqu'à poursuivre la chaîne FX en justice contestant le portrait peu flatteur qui était fait d'elle dans la série "Feud" où on la voit insulter sa soeur. Elle est déboutée l'année la séparation de ses parents, alors qu'elle a trois ans, Olivia arrive avec sa mère aux Etats-Unis, près de San Francisco Californie.Olivia est la première des deux soeurs à se lancer dans le cinéma alors que Joan est repartie vivre deux ans au Japon, avec son 19 ans, elle apparaît dans "Alibi Ike" de Ray Enright puis fait ses débuts sur scène à l'Hollywood Bowl en interprétant Hermia dans "Le songe d'une nuit d'été" de Shakespeare, avant de décrocher le rôle dans son adaptation est prise sous contrat pour sept ans par la Warner qu'elle accusera de la cantonner à des rôles de partenaire attitré d'Errol Flynn, dans des films légers de Michael Curtiz comme "Les aventures du capitaine Blood" 1936, "La charge de la brigade légère" 1937, "Les aventures de Robin des bois" 1938.Grâce à la Warner qui accepte de la "prêter", l'année 1939 est le point de départ des grands succès de l'actrice qui est choisie par Victor Fleming pour "Autant en emporte le vent".En 1943, la Warner refusant de la libérer à l'issue de son contrat en raison des périodes de "prêts", Havilland assigne le studio en justice. Le juge assimile la pratique à du servage et elle remporte une victoire qui fera jurisprudence dans la défense des droits des nombreux films qu'elle tourne ensuite lui donnent souvent des rôles et des partenaires de choix, comme Richard Burton "Ma cousine Rachel", 1953, Bette Davis et Joseph Cotten "Chut, chut, chère Charlotte", 1965, Liv Ullman "Jeanne, papesse du diable", 1973 Jack Lemmon, Joseph Cotten et Christopher Lee "Les naufragés du 747", 1977.Mariée et divorcée deux fois - avec l'écrivain américain Marcus Goodrich 1946-1952 et le journaliste français Pierre Galante 1955-1979 - Olivia de Havilland a eu un fils, Benjamin décédé en 1991, et une fille, 1953, elle vivait en France où, en septembre 2010, le président Nicolas Sarkozy l'avait décorée de la Légion d' 201826 - Paris AFP - © 2020 AFP

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