ImportĂ©sdu bassin de Marennes-OlĂ©ron, sur la cĂŽte atlantique française, les naissains viennent grandir dans les eaux gris perle de l'Equateur, Ă
LaMaison POGET sâest forgĂ© un savoir faire qui sâest aiguisĂ© au fil des annĂ©es.. Pourtant, lâhistoire de lâHuĂźtre dans le bassin Marennes-OlĂ©ron dĂ©bute aux premiers jours dâĂ©tĂ© oĂč la tempĂ©rature de la mer flirte avec les 25°. Ne manque plus quâun choc thermique, frĂ©quent et fĂ©cond, dans lâestuaire tempĂ©rĂ© Charentais pour dĂ©clencher la ponte des huĂźtres mĂąles et
Autantde chauvinismes quâil serait bon de tempĂ©rer, tant la plupart des huĂźtres commercialisĂ©es sur le Bassin ont des destins de grandes voyageuses au cours de leur vie (trois ans en moyenne).
Enpratique, la branche, qui compte quelque 3.000 entreprises souvent familiales, a multiplié les captages de naissains pour tenter de compenser la surmortalité, qui décime de 60 à 70% des
Lesjeunes huĂźtres viennent trouver refuge en se fixant sur les collecteurs qui Ă©taient faits jadis de branchages et aujourd'hui de masses de laniĂšres de plastique enchevĂȘtrĂ©es et entourĂ©es d'un grillage. Les collecteurs sont suspendus Ă des cĂąbles. Les naissains y grandissent en grappes : ce sont les « juvĂ©niles ». Les juvĂ©niles
Dansce cas, "les chances de transmission du virus Ă partir dâhuĂźtres moribondes ou mortes sont Ă©levĂ©es", Ă©crit Jean- Dominique Puyt dans son rapport remis Ă la justice qui souligne
. Les huĂźtres font partie des fruits de mer les plus dĂ©licieux et les plus variĂ©s. Vous pouvez les manger crues, les garnir de crackers avec un peu de sauce piquante ou de sauce cocktail, ou les essayer cuites au four, grillĂ©es, frites ou grillĂ©es sur le gril. Quelle que soit la façon dont vous les prĂ©parez, ils sont toujours dĂ©licieux. Cependant, selon leur provenance, les huĂźtres peuvent avoir des saveurs diffĂ©rentes. Loch Ryan Le Loch Ryan est la seule pĂȘcherie dâhuĂźtres en activitĂ© en Ăcosse et est gĂ©rĂ©e par la famille Wallace. Depuis quâil a reçu une charte royale du roi Guillaume II en 1701, ce banc dâhuĂźtres fournit des huĂźtres dâĂ©levage et sauvages. Ces huĂźtres sont plates et rondes en apparence et possĂšdent une saveur Ă©picĂ©e durable, ce qui aurait incitĂ© Jules CĂ©sar Ă les qualifier de âmeilleures huĂźtres du mondeâ ! HuĂźtres de Sydney Rock LâAustralie est cĂ©lĂšbre pour ses huĂźtres de Sydney Rock, principalement cultivĂ©es sur la cĂŽte est de la Nouvelle-Galles du Sud, dans la baie de Wingan et Ă Shark Bay. Les huĂźtres de Sydney Rock sont douces et petites et sont connues pour leur douceur profonde, riche et durable. Ferme ostrĂ©icole de LâĂźle des pĂȘcheurs Cette ferme ostrĂ©icole situĂ©e Ă New York fournit des huĂźtres de lâAtlantique. Elles ont des goĂ»ts uniques selon la saison de culture, mais elles ont toujours un fini propre, croustillant et brillant. La ferme cultive ses huĂźtres dans une eau dont la salinitĂ© est similaire Ă celle de la mer, ce qui leur donne un goĂ»t minĂ©ral pĂ©tillant. Les huĂźtres Kelly Les huĂźtres de la RĂ©publique dâIrlande sont une raison plus que suffisante pour prendre des vacances afin de les dĂ©guster. Les huĂźtres font tellement partie de la culture culinaire de ce pays que les citoyens ont une saison consacrĂ©e aux huĂźtres avec des festivals glamour ! Les huitres Kelly, en particulier, est une entreprise familiale de la baie de Galway qui se targue de possĂ©der certaines des huĂźtres les plus savoureuses au monde. Delta de IâEbre Catalogne Les huĂźtres de cette rĂ©gion proche de la frontiĂšre mĂ©diterranĂ©enne entre lâEspagne et la France possĂšdent une saveur unique due Ă la combinaison de la fraĂźcheur de lâĂbre et de la salinitĂ© de la MĂ©diterranĂ©e. Delta de lâĂbre La Catalogne exporte 80 % de ses huĂźtres vers la France, oĂč elles sont redistribuĂ©es dans diffĂ©rentes parties du monde. Les huĂźtres sont des fruits de mer savoureux, de grande classe et de haute qualitĂ©, qui mĂ©ritent dâĂȘtre inclus dans nâimporte quelle cuisine. Nos service de Livraison plateaux huitres ouverte vous propose Ă©galement dâacheter des huĂźtres locales de qualitĂ© supĂ©rieure directement chez nous ! Achetez maintenant via notre boutique en ligne. Vous avez aimĂ© cet article ? Nous lâaimons si vous le partagez et consulter dâautres ici!
Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin dâArcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient dâune huĂźtre produite Ă 100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle...Centre naisseur rĂ©putĂ©, le bassin dâArcachon est un centre de production coĂ»teux. Sa force, le naissain, constitue aussi sa principale faiblesse 1. Le prix de revient dâune huĂźtre produite Ă 100 % dans le Bassin est deux fois plus Ă©levĂ© que celui de celle grandissant en Normandie ou en Bretagne » , explique lâostrĂ©iculteur ferretcapien, Denis est donc frĂ©quent, car rentable, que des huĂźtres captĂ©es sur le Bassin, poursuivent leur cycle de production en Normandie ou en Bretagne, avant de regagner le Bassin quelques mois, voire quelques semaines, avant leur matiĂšre de traçabilitĂ© ostrĂ©icole, la lĂ©gislation est des plus Ă©lastiques. Une huĂźtre peut ĂȘtre vendue sous les couleurs de son dernier site dâaffinage Ă condition que son Ă©levage rĂ©ponde aux diverses conditions, parfois trĂšs strictes, du label de son appellation marchande. Sur le Bassin, câest encore plus simple Il nây a pas de label. Nous travaillons Ă sa mise en place mais pour lâheure nous nous en remettons Ă la loyautĂ© des ostrĂ©iculteurs », souligne Olivier Laban, le prĂ©sident rĂ©gional de la conchyliculture. LĂ©galement, pour lâinstant, rien nâinterdit donc Ă un ostrĂ©iculteur dâaccoler lâimage du Bassin Ă des huĂźtres produites ailleurs et Ă peine trempĂ©es dans les eaux de label et de lâimage de marque qui va avec, la plupart des ostrĂ©iculteurs locaux prĂ©fĂšrent vendre » la qualitĂ© plutĂŽt que la provenance de leurs huĂźtres . Les marques commerciales Degrave, La Cabane du Mimbeau, Les Parcs de lâimpĂ©ratrice⊠se substituent Ă la localisation, mĂȘme si celle-ci est souvent implicite pour le consommateur. Dans la tĂȘte du client, lâhuĂźtre achetĂ©e chez un ostrĂ©iculteur local est forcĂ©ment du coin. PourtantâŠOstrĂ©iculteur, propriĂ©taire dâun vaste et bel Ă©tablissement de dĂ©gustation, SĂ©bastien Degrave assume » ses huĂźtres sont pour partie produites en Bretagne. Idem, pour Denis Bellocq dont une bonne partie de lâĂ©levage se fait sur la cĂŽte est du nombre de professionnels quâil reprĂ©sente, Olivier Laban rechigne Ă ouvrir le dĂ©bat. Le souci nâest pas dans le lieu de production de lâhuĂźtre, il est dans sa qualitĂ©. Nous avons une obligation de rĂ©sultats, pas forcĂ©ment de moyens. Il sâagit dâĂȘtre mesurĂ© pour ne pas tromper le consommateur. Trois semaines dans les eaux du Bassin, câest trop peu. Nous, nous prĂ©conisons de remettre les huĂźtres dans le Bassin six mois avant leur commercialisation. » Denis Bellocq assure quâen quelques mois ses huĂźtres voyageuses prennent les qualitĂ©s gustatives des huĂźtres Ă©levĂ©es Ă 100 % dans le Bassin Je dĂ©fie quiconque de les diffĂ©rencier. »DĂ©fi relevĂ© par Christophe Maleyran ! Cet ostrĂ©iculteur basĂ© Ă Petit Piquey, sur la commune de LĂšge-Cap-Ferret lire ci-dessous, parle de tromperie » quand il Ă©voque ces transferts dâhuĂźtres. Quant au consommateur souvent mal informĂ©, il attend toujours un label pour ses » chĂšres huĂźtres du Bassin.1 En pĂ©riode de naissain abondant, huĂźtres et moules sauvages sont captĂ©es sur les parcs ostrĂ©icoles. Pour permettre le dĂ©veloppement des huĂźtres dâĂ©levage, il faut ramener Ă terre chaque poche dâhuĂźtres pour anĂ©antir tout ce captage sauvage. Sur le Bassin, centre naisseur, cette opĂ©ration doit ĂȘtre effectuĂ©e trois Ă quatre fois au cours dâun cycle de production quand en Bretagne ou en Normandie ces coĂ»ts de main-dâĆuvre nâexistent presque pas. DĂ©gustations petits arrangements Majestueux, unique, enchanteur. Nul ne reste insensible au charme de ces terrasses peuplĂ©es de palmiers oĂč le service est assurĂ© avec tact, classe et sĂ©rĂ©nitĂ©. La dune du Pilat en arriĂšre-plan, la conche du Mimbeau au premier, le client est prĂȘt Ă sâattaquer Ă sa douzaine de spĂ©ciales ». Mais, mademoiselle, dâoĂč viennent ces huĂźtres ? » Du Mimbeau, nous avons nos parcs juste devant. » Quel bonheur ! Cette rĂ©ponse servie dans au moins deux sites de dĂ©gustation dâhuĂźtres du Cap Ferret comble le touriste-consommateur. Ayant soif dâauthenticitĂ©, de terroir et de circuit court, le client est heureux de profiter dâun produit issu du site mĂȘme quâil admire. ProblĂšme, les parcs ostrĂ©icoles du Cap-Ferret sont, en pĂ©riode estivale, classĂ©s en zone B. Ce qui signifie que sans purification prĂ©alable, leurs huĂźtres ne peuvent ĂȘtre vendues. SĂ©bastien Degrave ne nie pas le hiatus Jâai des parcs au Mimbeau et câest vrai que les huĂźtres que nous servons actuellement sont issues de mes autres parcs du Grand banc au large de la Vigne. » Issues de parcs classĂ©s en zone A, ces huĂźtres sont donc proposĂ©es dans le respect de toutes les rĂšgles sanitaires mais les renseignements donnĂ©s verbalement par des serveurs pressĂ©s demeurent des raccourcis dont tout le monde sâaccommode. Nous ne cherchons pas Ă tromper les clients. Je passe souvent leur expliquer en personne la provenance de mes huĂźtres. Jâassume le fait quâelles viennent parfois de Bretagne. Dâailleurs, je les commercialise sous mon nom. Je ne vends pas lâimage du Bassin », conclut Degrave.
Câest un bivalve, vraiment ? LâhuĂźtre est un mollusque bivalve appartenant Ă la famille des ostrĂ©idĂ©s. Sa coquille est composĂ©e de 2 parties rattachĂ©es par un muscle. Si lâextĂ©rieur est feuilletĂ© dâĂ©cailles gris-vert, lâintĂ©rieur est recouvert de nacre blanche et mauve. Le mollusque repose dans la partie infĂ©rieure et concave de cet Ă©crin, attachĂ© par un pied ; sa chair luisante est teintĂ©e de blanc grisĂątre, virant au gris perle, au vert ou au beige. On la mange depuis si longtemps ? Sous lâAntiquitĂ©, lâhuĂźtre Ă©tait apprĂ©ciĂ©e et consommĂ©e en abondance par les Romains, les Celtes, ainsi que par les Grecs, qui se servaient de la partie plate de la coquille comme bulletin de vote. Ils y gravaient le nom de lâhomme politique Ă bannir de la citĂ© ; dâoĂč lâorigine du mot ostracisme ». Plate ou creuse ? Bretonne ou japonaise ? Ă lâĂ©tat sauvage en voie dâextinction, le mollusque hermaphrodite se fixe sur les rochers, sur les autres huĂźtres ou sur tout objet pouvant lâaccueillir, formant ainsi des colonies. LâhuĂźtre indigĂšne originelle est lâhuĂźtre plate Ostrea edulis, mais sa production est devenue trĂšs marginale la belon, issue de Bretagne, est la plus apprĂ©ciĂ©e de cette famille. LâhuĂźtre portugaise lâa supplantĂ©e en 1868 lors de son arrivĂ©e dans lâestuaire de la Gironde. Mais aprĂšs une Ă©pizootie dans les annĂ©es 1970, câest lâhuĂźtre japonaise qui fut importĂ©e et qui reprĂ©sente aujourdâhui la majeure partie de la production française dâhuĂźtres creuses Crassostrea gigas. DâoĂč viennent leurs petits noms ? La plupart des huĂźtres sont Ă©levĂ©es dans des parcs, nĂ©cessitant un important travail manuel mise en poches, retournement des poches, triâŠ. Les naissains ou larves provenant de bassins spĂ©cialisĂ©s Arcachon notamment, sont ensuite Ă©levĂ©s pendant 3 ans dans des bassins plus propices Ă leur dĂ©veloppement. Ce sont ces bassins qui donneront leur nom aux huĂźtres Marennes-OlĂ©ron, de Normandie Ouest Cotentin, isigny, saint-vaastâŠ, de Bretagne cancale, dâArcachon, de VendĂ©e, de MĂ©diterranĂ©e Ă©tang de Thau, bouzigues, de Corse⊠Faut-il vraiment la consommer les mois en R » ? Il est de coutume de les dĂ©guster pendant les mois en r » -de septembre Ă avril. Le reste de lâannĂ©e, elles sont dites laiteuses » ou grasses, car elles produisent de la laitance une semence blanchĂątre et crĂ©meuse qui fait grimacer bon nombre dâamateurs, prĂ©fĂ©rant les dĂ©guster en saison -pile au moment des fĂȘtes! Câest quoi lâhuĂźtre triploĂŻde? Ou huĂźtre des 4 saisons ». Câest une variĂ©tĂ© dâhuĂźtres qui a subi une manipulation chromosomique mais pas une modification, comme les OGM elle possĂšde 3 paires de chromosomes au lieu de 2. Elle a Ă©tĂ© obtenue en laboratoire par lâIfremer afin de rĂ©pondre aux demandes estivales. StĂ©rile, lâhuĂźtre triploĂŻde ne produit plus de laitance et comme elle ne sâĂ©puise pas Ă se reproduire, elle grossit et est commercialisĂ©e plus rapidement 2 ans, au lieu de 3 en moyenne. Certains ostrĂ©iculteurs traditionnels rĂ©sistent Ă cette offensive triploĂŻde. Quel calibre dâhuĂźtre choisir ? Inversement proportionnel Ă la taille, le calibre indique le poids moyen de lâhuĂźtre n° 5 30 Ă 45 g, n° 4 46 Ă 65 g, n° 3 66 Ă 85 g, n° 2 86 Ă 110 g, n° 1 111 Ă 150 g, n° 0 + de 150 g, soit la taille dâun steak !. Les spĂ©ciales » sont plus charnues, les fines de claires » sont plus minces et souvent vertes, du fait de la prĂ©sence dâune algue dans les bassins claires oĂč elles sont affinĂ©es. Pourquoi son prix augmente-t-il rĂ©guliĂšrement ? LâhuĂźtre est Ă©troitement dĂ©pendante de la qualitĂ© de son Ă©cosystĂšme, soumis Ă rude Ă©preuve pollutions dâorigines diverses, rĂ©chauffement des eauxâŠ. Depuis 1995, une Ă©pidĂ©mie frappe les huĂźtres juvĂ©niles jusquâĂ 18 mois, provoquant une surmortalitĂ© qui met Ă mal la filiĂšre ostrĂ©icole et provoque une hausse du prix des bourriches. Que mâapporte-t-elle ? LâhuĂźtre est un aliment-santĂ© hors pair, contenant un taux record de nutriments protĂ©ines, sels minĂ©raux iode, zinc, sĂ©lĂ©nium, manganĂšse, 2 fois plus de fer que la viande, etc. Et tout cela pour un minimum de calories 2 Ă 3 % de matiĂšre grasse ! Les huĂźtres se conservent au frigo une semaine aprĂšs achat, bien serrĂ©es et coque en bas. Elles sâouvrent au dernier moment une heure avant la consommation, avec un bon couteau et une main protĂ©gĂ©e! Il vaut mieux la mangerâŠ? Dans son plus simple appareil, câest ce que vous diront les adeptes. Bien fraĂźche mais pas glacĂ©e. Pour les nĂ©ophytes, quelques artifices filet de citron, vinaigre Ă lâĂ©chalote ou simple tour de moulin Ă poivre permettent dâhabituer le palais Ă cette saveur maritime, qui se prĂȘte aussi Ă de nombreuses recettes, crues ou cuites.
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Les huĂźtres qui seront ouvertes pendant les fĂȘtes de fin dâannĂ©e ne sont pas toutes nĂ©es en mer. Comme le souligne lâassociation Nature et ProgrĂšs au journal Le Parisien, depuis plus dâune dĂ©cennie, elles peuvent naĂźtre en Ă©closerie, des bĂątiments laboratoires avec des bassins fermĂ©s oĂč les parents sont sĂ©lectionnĂ©s ». Lâassociation pionniĂšre de lâagriculture biologique a dĂ©cidĂ© de sâassocier avec les OstrĂ©iculteurs traditionnels, un collectif regroupant une centaine de producteurs qui garantissent que leurs naissains bĂ©bĂ©s huĂźtres ont Ă©tĂ© captĂ©s en mer avant dâĂȘtre Ă©levĂ©s sans antibiotiques, sans transformation ni traitements chimiques ». Ces ostrĂ©iculteurs dĂ©fendent un mode de production oĂč seule la nature fait son Ćuvre », pratique soutenue par Nature et ProgrĂšs car lâaquaculture a subi les mĂȘmes dĂ©rives productivistes que lâagriculture ». Dans les Ă©closeries, les huĂźtres sont fĂ©condĂ©es artificiellement et Ă©voluent jusquâau stade de naissain avant dâĂȘtre vendues pour ĂȘtre Ă©levĂ©es dans des parcs ostrĂ©icoles. Cette pratique est jugĂ©e Ă risque » par lâassociation car les huĂźtres dâĂ©closeries sont gĂ©nĂ©tiquement appauvries par les sĂ©lections et par la quantitĂ© limitĂ©e de gĂ©niteurs. Elles sont moins rĂ©sistantes que des huĂźtres issues dâune reproduction naturelle. Les larves et naissains, en Ă©closerie, Ă©voluent dans des milieux aseptisĂ©s et peuvent subir des traitements antibiotiques ». Comme le dĂ©plore lâONG, plus de la moitiĂ© des huĂźtres sur les Ă©tals viennent de fait dâĂ©closeries, mais aucun Ă©tiquetage ne permet dâen informer le consommateur ». En effet, le label bio peut ĂȘtre apposĂ© sur des huĂźtres nĂ©es en Ă©closerie car ce marquage garantit uniquement que le coquillage a Ă©tĂ© Ă©levĂ© sans traitement pesticide ou mĂ©dicamenteux et quâil a grandi dans une eau de bonne qualitĂ©. Afin de rĂ©pondre aux exigences des consommateurs en termes de transparence sur lâorigine des produits, la dĂ©putĂ©e LREM du FinistĂšre a dĂ©posĂ© un amendement en vue de la mise en place dâun Ă©tiquetage clair qui permette de diffĂ©rencier les huĂźtres nĂ©es en mer de celles nĂ©es en Ă©closerie.
d ou viennent les naissains d huitres